Quel auteur êtes-vous ?

Je suis ce que je pense. Ma vie est l’expression de ma pensée

première question que vous pourriez vous poser est celles-ci : qui êtes-vous ? Quelle est votre identité d’auteur ?

L’identité de vous, auteur, est un mélange de ce qui vous pousse à écrire, de votre imaginaire, vos genres de prédilection, vos blocs émotionnels, vos archétypes personnels (d’histoires, de personnages, de motifs dramatiques et narratifs).

Il peut sembler paradoxal de demander à quelqu’un qui n’a pas encore écrit, ou seulement quelques textes courts, de se définir en tant qu’auteur.

Comment fait-on ça et pourquoi ?

Ce que vous devez savoir, c’est que cette identité, la vôtre, n’est pas figée. Elle fluctue, elle évolue, elle ondule dans la vie de l’auteur au rythme de ses rencontres (avec des livres, des expériences, des sensations, des idées), de ses transformations personnelles, de son âge…

Vous définissez votre identité relativement à qui vous êtes au moment de vous plier à l’exercice. Faites le même exercice dans six mois et vos réponses seront différentes. Définir son identité est un processus, un travail en cours tout au long de la vie. L’auteur que vous étiez à vingt ans n’est pas le même que l’auteur que vous êtes à 40, ni à 60.

Non seulement vos envies et vos goûts ont changé mais aussi votre maîtrise de la technique et les sujets et thématiques qui vous importent.

Pour définir votre identité, commencez par faire des listes. Qu’aimez-vous écrire ? Qu’est-ce qui vous émeut (pensez à couvrir tout le champ émotionnel, de la joie à la colère, de la peur à la tristesse, en passant par le romantisme ou le suspense) ? Quels sont les personnages, les lieux et les histoires qui vous attirent ?

En répondant à ces questions, vous commencez à cartographier votre univers d’auteur, dans lequel vous piocherez plus tard les détails de vos histoires (personnages, décors, propositions dramatiques).

Listez ensuite les grands sujets existentiels qui vous préoccupent. Pas ceux qui vous interpellent mais bien ceux qui vous empêchent de dormir, qui habitent vos cauchemars et vos angoisses, ces sujets pour lesquels vous seriez prêt à vous battre.

Qu’en pensez-vous ? Que voulez-vous dire sur ces grands sujets ? Pourquoi sont-ils importants pour vous ?

En répondant à ces questions, vous commencez à cartographier votre univers thématique, vous plongerez dedans pour donner du sens à vos histoires.

Continuez en prenant conscience votre univers esthétique. Collectez dans le monde des traces de beauté. Un parfum, un morceau de tissu, une photo, un dessin, une musique, une rencontre, une étreinte, une promenade de laquelle vous rapportez une feuille tombée d’un arbre…

Quels sont les objets et les expériences qui provoquent en vous un sentiment esthétique ?

Si vous voulez nous donner à voir la beauté, commencez par savoir où vous la voyez.

Être auteur, c’est puiser au plus profond de soi sa propre réalité.

C’est oser dire tout haut ce que personne n’ose même chuchoter: « Je suis, j’existe, je m’exprime ».

La société nous apprend à étouffer notre individualité pour préserver le calme et le confort des autres. Pourtant,  tout le monde a besoin d’une personne dans son coin qui la regarde dans les yeux et lui dise: « Tu ne vis pas à la hauteur de ton potentiel, remue-toi! »

La paresse des autres ne vous autorise pas à la complaisance

Quand j’affirme qu’une histoire sans intrigue n’est pas complète, on m’oppose toujours des brouettes de contre-exemple: tel auteur, dans tel livre, n’a pas fourni ce travail. Il n’a pas supprimé tout le gras de son livre, il n’a pas respecté toutes les exigences de la construction dramatique. Pourtant, son livre est agréable.

Ok, si vous voulez écrire des livres agréables, faites-le.

Mais je sais que vous avez la capacité d’écrire une bombeun livre qui transforme le monde et les mentalités.

Regardez autour de vous: il n’y a personne comme vous. Personne qui vive les mêmes souffrances, les mêmes indignations. Personne n’a le même regard sur la vie que vous. Ne soyez pas comme les autres : ils sont déjà pris. Soyez vous-même ! Soyez l’écrivain que vous voulez être

Si vous n’avez pas encore compris ça, vous n’avez pas regardé assez profond. Vous êtes le résultat d’une combinaison d’influences, de plaisirs, de déceptions, de frustrations, de traumatismes, d’espoirs, d’amours, de haines, de tristesses, de terreurs qui n’a jamais existé avant vous dans toute l’histoire du monde et qui n’existera plus jamais.

Et ne me lancez pas sur votre ADN et vos combinaisons neuronales.

Regardez-vous en face

En quoi êtes-vous le plus fort ?

Je transforme les rêves d’écriture en livres.

Anaël Verdier me raconte que la semaine dernière, il eût la plus belle surprise de ces dernières années quand Nadia lui a dit que son manuel Comment assortir son homme à son sac à main venait d’être signé par un éditeur belge pour un premier tirage de 2000 exemplaires.

En lisant cela, vous dites: oui mais elle a quelque chose que je n’ai pas.

Il était là. Je le connais, il a travaillé à bras le corps avec cet auteur pour lui arracher ce livre des tripes. Il sait faire ça parce qu’il a à son service une combinaison unique de connaissances techniques sur l’écriture et de connaissances sur l’individu, ses résistances et ses capacités.

Et ce travail, ils l’ont fait il y a quatre ans.

Le monde attend vos livres, qu’attendez-vous pour les écrire ?

Je devrais recevoir tous les jours vos messages pour me dire: « je l’ai fait ».

Toutes les semaines, je devrais vous raconter une histoire comme celle de Nadia.

Je ne retiens ni mes coups, ni mes efforts;  je ne cesse  jamais de me questionner et d’ajuster mes méthodes et ma vie pour qu’elle colle parfaitement à ce que je veux. Je me trompe un nombre incalculable de fois, je marche avec mes peurs plutôt que de me détourner d’elles. J’agis au lieu de réfléchir.

Mais je sais que je suis déterminé à réaliser exactement la vie que je veux pour moi sans aucun compromis, ma curiosité et mon tempérament d’explorateur m’apportent de nouveaux éclairages et de nouveaux outils qui me rendent plus apte à trouver des solutions à mes problèmes (et aux vôtres) et je sais me tourner vers l’intérieur pour consolider mes idées, me replier et me couper du monde extérieur pour accélérer la maturation de ma clarté de pensée.

Être l’alchimiste de sa vie

Vous voyez ce que je viens de faire ?

J’ai pris l’image de moi perçue par l’extérieur et je l’ai confrontée à ma réalité interne. vous êtes le seul à pouvoir transmuter le plomb de vos jugements en or de votre vie.

La seule discipline qui vous permet d’être cet alchimiste de vous-même, c’est votre intransigeance. Tous les jours, posez-vous ces questions « Qui suis-je ? Qu’est-ce qui me rend unique ? Qu’est-ce qui fait mon unicité et mon identité ? Qui ai-je envie de devenir et comment puis-je être davantage moi-même, celui que je suis et celui que je veux être ». .Et quand vous oubliez de vous la poser, quand vous êtes fatigué ou paresseux,  appelez vos coachs ou moi-même, dites-vous que je suis votre filet de sécurité  et vous m’appelez, comme votre cercle de soutien, vos amis qui savent vous regarder dans les yeux et vous dire: « tu ne vis pas à la hauteur de ton potentiel! »

Une citation pour vous

« Nous sommes ce que nous pensons »